Samedi 28 juillet
Aujourd’hui,nous partons découvrir les singes capucins à
pied dans une palmeraie fréquentée par les bovins, ainsi qu’en témoigne deux
crânes de vaches sur le sol, tuées par des serpents à sonnettes, d’après le
guide. Du coup, tout le monde met ses pas dans les siens, d’autant qu’on trouve
également deux mues du reptile au sol! Mais pas de panique, on fait du bruit,
donc ils fuient et le guide a le sérum dans son sac… (qu’il faut administrer
avant une heure, sinon…. C’est la moooort!!!)
Les capucins ne se laissent pa voir facilement et ne
descendent que rarement au sol, ils ont peur de l’homme, c’est normal, ce sont
les singes les plus intelligents d’Amérique du sud.
Après les capucins, nous allons pêcher des pirhanas en
accrochant des bouts de viande à des hameçons. Denis se lasse le premier, Cathy
persévère mais sans succès! Les piranhas sentent une goutte de sang à 10m,
c’est pourquoi si on a aucune coupure ni indisposition mensuelle on peut se
baigner dans le Rio sans problème, à midi pendant la sieste des caïmans ( ce
que font les villageois).
Le retour vers Rurrenabaque est plus pénible qu’à l’aller,
la faute des Chinois qui laissent la route en travaux depuis 4 ans alors qu’ils
devaient la terminer en 1 an. Notre camarade Chilien hyperactif doté de ses deux
filles en plein âge bête pour les vacances s’avère usant. Il n’arrête pas de
parler au chauffeur de politique, Franc - Maçonnerie , Hellénisme, …
Le conducteur hoche poliment de la tête et slalome de gauche
à droite pour éviter les nids de poule et les camions qui déboulent dans des
nuages de poussière ocre. Pendant ce temps les deux neuneus poussent des cris
d’orfraie à l’arrière.
Après deux heures dans ces conditions, nous prenons une
chambre à Rurrenabaque. Visite des bords du rio Béni, où les marchands
préparent le marché du dimanche. Certains dorment sous des bâches avec leur
famille. Les rues sont pleines de petites échoppes diverses et variées:
épiceries (ou aucun prix n’est affiché, ce qui rend assez difficile
l’évaluation du vrai niveau de vie pour un touriste :-) . Comme à La Paz, il
n’y a pa se vitrine, juste un rideau
qu’ils tirent le soir, ils travaillent
tous comme dans un open space géant pour utiliser un terme
branché “start up”. Concernant les nouvelles technologies, tout le monde a son
smartphone et il y des cartes de téléphone avec internet à vendre partout.
Multitude de boutiques, il y a la rue des coiffeurs avec
leurs échoppes ouvertes au vent qui emporte les mèches ,tous les hôtels et
restaus ont internet. Ils ont donc accès à tous les savoirs instantanément, nous sommes égaux sur ce
point. Drink Coca-Cola and use Google ;-)
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