Mardi 17 juillet
Nous sommes envoyés gratuitement à la gare par le patron de
l’auberge dans son fourgon couvert de motifs psychédéliques. Il nous dit que lui
préfère l côte à cause du mal de l’altitude… Nous sommes agréablement surpris
par l’ambiance de la gare, des policiers veillent, on ne peut accéder au quai
sans ticket d’embarquement (200$). Un vigile fait l’appel… très cadré! Le
trajet en bus est une inexorable montée de 0 à 3500m en 3 h. De nombreux
camions boliviens circulent sur cet axe vital vers le Pacifique pour la Bolivie
depuis que le Chili lui a pris ses 400 km de côte au 19eme siecle….
Au fure et àà
mesure de notre montée, la végétation inexistante en bas apparaît: d’abord des
cactus puis des touffes de buissons, d’herbe sèche. Le long de la route des
petits mausolées en mémoire des victimes d’accidents…
La route est pourtant un parfait ruban d’asphalte mais cela
n’a sans doute pas toujours été et le surmenage des routiers continue de faire
des victimes.
Arrivés à Putre, direction l’hôtel Pachamama. Le patron
n’est pas là… on arrive à se faire comprendre difficilement par une femme de
ménage aymara qui nous donne finalement une chambre matrimoniale…
Peu de temps après deux jeunes filles du même bus nous
proposent de nous accompagner en rando. J’organise la sortie avec Maps.me. On
perd le sentier au bout d’un moment (cairns aléatoires) et je propose d’aller
jusqu’à une antenne sur un petit sommet à travers les herbes qui peuvent piquer
4000 m.
Le soir, restau à 4 euros! Pour ouvriers du coin, excellente
soupe quinoa, légumes, herbes, viande puis poulet riz.
Ensuite on discute un peu avec un hollandais en congé pour
trois mois.
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