jeudi 20 septembre 2018

17 juillet



Mardi 17 juillet
Nous sommes envoyés gratuitement à la gare par le patron de l’auberge dans son fourgon couvert de motifs psychédéliques. Il nous dit que lui préfère l côte à cause du mal de l’altitude… Nous sommes agréablement surpris par l’ambiance de la gare, des policiers veillent, on ne peut accéder au quai sans ticket d’embarquement (200$). Un vigile fait l’appel… très cadré! Le trajet en bus est une inexorable montée de 0 à 3500m en 3 h. De nombreux camions boliviens circulent sur cet axe vital vers le Pacifique pour la Bolivie depuis que le Chili lui a pris ses 400 km de côte au 19eme siecle….
Au fure et àà mesure de notre montée, la végétation inexistante en bas apparaît: d’abord des cactus puis des touffes de buissons, d’herbe sèche. Le long de la route des petits mausolées en mémoire des victimes d’accidents…
La route est pourtant un parfait ruban d’asphalte mais cela n’a sans doute pas toujours été et le surmenage des routiers continue de faire des victimes.
Arrivés à Putre, direction l’hôtel Pachamama. Le patron n’est pas là… on arrive à se faire comprendre difficilement par une femme de ménage aymara qui nous donne finalement une chambre matrimoniale…
Peu de temps après deux jeunes filles du même bus nous proposent de nous accompagner en rando. J’organise la sortie avec Maps.me. On perd le sentier au bout d’un moment (cairns aléatoires) et je propose d’aller jusqu’à une antenne sur un petit sommet à travers les herbes qui peuvent piquer 4000 m.
Le soir, restau à 4 euros! Pour ouvriers du coin, excellente soupe quinoa, légumes, herbes, viande puis poulet riz.
Ensuite on discute un peu avec un hollandais en congé pour trois mois. 





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