Samedi 21 juillet
Le petit déjeuner au goût chimique nous laissera une
impression mitigée.
Nous rejoignons une autre adresse, Cruz de los Andes, qui
nous donneras bien plus de confort pour un prix à peine plus élevé: 203 b, un
excellent petit déjeuner , une douche vraiment chaude, un chauffage d’appoint
pratique pour sécher le linge et bien sûr l’indispensable Wi-Fi.
Nous arpentons les rues à la recherche des marchés en ne
sommes pas déçus! Jamais vu une telle densité, des vendeurs dans des boxes de
1,5 m2. Parfois à même le sol… Nous visitons le musée ethnographique doté
d’une collection de bonnets, tissus, masques et coiffures en plumes. Ce qui est
hallucinant, c’est le nombre de collectivos (taxis mini-bus) où les gens
s'entassent pour un prix dérisoire. Par contre, vu les fumées des pots
d’échappement, ils ne passeraient pas au contrôle technique en France.
D’ailleurs certains habitants se protègent des fumées avec des tissus. Question
protection solaire, tout le monde a son chapeau à large bord, sauf les
porteuses de chapeau melon traditionnel, plus décoratif que fonctionnel. Même
les travailleurs en casque avec un chapeau san partie sommitale enfoncé dessus.
La plaza Murillo est entourée du parlement et du palais présidentiel,ainsi que
de la cathédrale. Juste derrière des immeubles modernes gâchent la vue. Sur la
place, des pigeons par centaines créent un tapis gris prêt à s’envoler…
Près d’un lampadaire, une statue. C’est là qu’a été pendu le
président Villaroel en 1946. La place, jusqu’en 1825 ne pouvait être traversée
par les Indiens et il fallut attendre 2005 et l’élection d’Evo Morales pour que
les Indiens osent traverser cette place!
Le soir, pizzeria proche de l’hôtel, 6 euros pièce et vin
bolivien (produit à 2000 m), bon, fruité, une sorte de Beaujolais (6 euros la bouteille).
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