mercredi 3 octobre 2018

8 août


Mercredi 8 août

Vers 8 h 30, nous entendons sonner une sorte de cloche. En fait une barre de métal sur laquelle tape un habitant. Nous nous apercevons qu’il s’agit du premier appel pour l’école. Les enfants viennent à travers champs. A 9 h deuxième sonnerie, rentrée des classes. Je vais discuter avec notre collègue ( quelques mots vus mon niveau en Espagnol).
Il y a 3 classes, la sienne a 29 élèves. L’école débute à 5 ans et termine à 12 (primaire), ensuite, collège à Potolo. 2 mois de vacances en décembre, deux semaines en hiver. Peu de temps après, nous assistons au chant de l’hymne national en marquant le pas, d’une classe rassemblée dans la cour!
En chemin vers Potolo, nous croisons d’autres enfants en retard qui trottinent sur la piste, certains viennent de loin…
La piste de Potolo est empruntée par des bus, des micros et des taxis. A raison d’un tous les ¼ d’heure.
Un programme d’amélioration  de l’habitat rural semble en cours. Des maisons en briques cuites et enduites , couvertes de tôles, remplacent peu à peu les maisonnettes de terre crue et de paille.
La piste monte, surplombant une gorge de grès rouge. Une fois sur le plateau, le rio prend ses aises et s’étale. Nous coupons par un gué pour rejoindre Potolo. Des paysans conduisent des charrues en bois tirées par des boeufs. Pas très loin, les femmes filent la laine avec une quenouille. A peine arrivés sur la place du village, nous nous mettons en quête d’un wifi pour prendre des nouvelles de Louis qui s’est fait opérer. Que nada! Pas de wifi… Notre téléphone ne capte rien, il y a pourtant une antenne. Mais il faut être chez Entel… Finalement une vendeuse dans un kiosque en tôle nous prête son smartphone pour qu’on puisse envoyer un mail en échange de 10 bos.
Nous cherchons ensuite les Cabañas turisticas. Localisées grâce à Maps, nous entrons dans l’enclos de pierres. Renseignement pris auprès d’un vieux monsieur, quelqu’un doit passer.Nous mangeons en attendant, puis voyons arriver une dame munie d’une quenouille évidemment, qui est chargée du ménage. Elle nous prépare une chambre … L’ameublement est en bout de bois brut, les murs en terre enduits intérieurement de chaux. Le toit en paille est soutenu par des petits troncs assemblés avec des lanières de peaux . Le responsable doit arriver à 18 h. En attendant, la dame à la quenouille s’installe à côté de nous sur un banc au soleil. Elle nous raconte plein de choses en quechua ou hispano-quechua… Barrière de la langue. Elle accepte d’être photographiée à filer, ce qui est plutôt rare! Je retourne voir si Louis a répondu, mais la barraque a fermé…
En soirée, on va manger au seul restau du coin: cotelettes, riz, patates frites. En rentrant du restau, on voit, à notre retour, celui qui se présente comme l’administrateur est là. On lui verse notre loyer: 80 bos pour deux. Par contre, pas de reçu… Il doit nous rendre dix bolivianos le lendemain. On n’en verra pas la couleur.
La cloche de l'école.





















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