mercredi 3 octobre 2018

10 août


Vendredi 10 août

Petit déjeuner frustre. Une tasse d’eau chaude sucrée parfumée a la coca et une galette sèche. On aurait dû amener des provisions! On avale quelques gâteaux secs et en route pour Quila Quila par la piste, sans prendre le raccourci proposé par Maps. Des blogueurs s’y sont perdus en 2015. Passé le col, longue descente et arrivée dans une belle vallée où des colibris butinent les fleurs d’arbres. On aperçoit aussi des groupes d’oiseaux tout verts.
Quila Quila en vue, nous aurons bien le bus de 11h30, qui est en fait un camion tellement bondé qu’on ne peut monter dans sa benne. Priorité aux personnes âgées! On échange quelques mots avec des hommes au kiosque de la   place., je leur montre notre sac Quechua! On ne sait pas trop quand va passer le second camion… une heure, 3 heures? Sinon pas d’hébergement ici!
Petit tour à l’église avec en travaux. Avec des scènes assez comiques. Un cercueil sur un bidon, une madone avec une couronne de fleurs sur les yeux posée sur le sol derrière deux bouteilles de Coca vides, un Christ sanguinolent avec un bras arraché qui pend à son clou. Se presser pendant 2h 45 pour être obligé d’attendre des heures…
Une autre camionnette à benne apparaît vers 13h30. Les jeunes commencent à courir et s’accrocher au véhicule qui roule. Quand il s’arrête, c’est la cohue et pourtant il est déjà plein. On parvient à monter, mais l’un comme l’autre on ne peut poser qu’un pied au sol. Je garde mon sac sur le dos, les paysans ne veulent pas qu’on écrase leurs ballots de feuilles. On va tenir comme ça 2 heures, sur une route de montagne poussiéreuse, chaotique, un peu vrillés du dos, accrochés aux barres de l’armature de la benne. Nous sommes une trentaine d’humains à avoir partagé cette expérience, nous pour la dernière fois, car nous sommes privilégiés…
Je perds même mon chapeau qui atterrit sur la piste . J’en faisais mon deuil, mais les jeunes passagères crient “parada” et l’une d’elle saute le chercher à une bonne centaine de mètres. Je la remercie et serre ma jugulaire!
Cette expérience ne nous coûte que 14 Bolivianos pour 2 heures exaltantes!
A Sucré, nous retournons à l’hôtel où nous avons laissé une partie de nos affaires et grande lessive de dépoussiérage.
























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