Samedi 4 août
Nous quittons Potosi sous la neige. Pas de chauffage dans le
bus pour Sucré, sucre-glace du coup, mais l’addition n’est pas salée: 20 bos
par personne (2 euros 50) pour 3 h de bus.Il pleut à Sucré et l’hostal que nous
avions réservé nous dit qu’il n’a plus de chambre. Il nous en trouve une dans
l’hostal Wasa Masi, moisi, c.est l’odeur de notre chambre… On se balade un peu
sous la pluie, un tour au marché et
repas au Condor Café, falafels ...Pas évident de marcher sur le
trottoir, les maisons ont des sortes de gargouilles qui se déversent au milieu
du trottoir. Du coup, il faut raser les murs.
Dimanche 5 août
Changement d’hostal, nous optons pour la Casa de huespedes
Isabella. 9.2 sur Booking, 16 euros la nuit. Il n’y a pas photo, c’est nickel!
Belle Terrasse et patio fleuri. Seul point noir les douches de l’étage sont
froides les deux du rez de chaussée sont à bonne température.
Après avoir déposé les sacs, nous prenons un micro pour
Tarabucco et son marché célèbre. En mobtant en altitude nous trouvons de la
neige . Des familles font des bonhommes. jouent. C’est la première fois qu’ils
voient la neige et pourtant on est à 3500m!
Le marché est un enchantement, beaucoup de personnes portent un costume traditionnel. En
particulier, pour les hommes, une sorte de casque en cuir, un poncho, un
pantalon blanc ¾. Aux pieds, ils ont souvent des sandales en pneus recyclés.
Certains ont presque la même tenue que la statue de la place qui représente un
Quechua dévorant le cœur d’un soldat espagnol, commémoration d’une bataille de
1816… On photographie les gens
discrètement et on fait le plein de
pulls en alpaga. Les vendeurs n’accordent que de petites ristournes.. A midi, repas dans un petit restaurant où
pour 35 Bos, nous avons un excellent repas.De retour à Sucré, nous revenons à
pied par des quartiers plutôt huppés. Repas chez Florin le soir, hamburger
végétarien.
Lundi 6 août
Nous déambulons dans Sucré, en commençant par le
mirador ou est installé une fête foraine
avec des dizaines de baby-foots décorés à la main, des manèges en métal peints et construits
artisanalement. Par contre, tous les musées sont fermés, pour cause de fête
nationale. Nous déjeunons sous les parasols en paille du café qui domine la
ville. La descente nous ramène au centre, par des rues pavées cernées de
coquettes maisons blanches. Impression d’Andalousie, Séville. De beaux hôtels
particuliers expliquent le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO. La
place Bolivar est particulièrement plaisante, toute arborée, avec même un bon
marchand de glace. Le cimetière mérite aussi une visite. Couvert de grands arbres,
avec des mausolées et des barre de petits caveaux sur 4 étages, ce qui implique
de faire appel aux services d’une fillette à l’échelle pour accéder aux niveaux
supérieurs.
En sortant, nous entendons les prières lancinantes de
réciteurs professionnels, assis sur un banc en compagnie de la famille. On les
reconnaît à leur grande croix autour du cou. Pour finir, le parc d’attraction
des petits , avec des mammouths toboggans, des dinosaures balançoire, et à
proximité, une mini tour Eiffel mirador. Une ville paisible où il fait bon
flâner et sans doute vivre!
Repas le soir chez Florin où on patiente 1h30 avant d’être
servis!
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