mercredi 3 octobre 2018

4-5-6 août

Samedi 4 août

Nous quittons Potosi sous la neige. Pas de chauffage dans le bus pour Sucré, sucre-glace du coup, mais l’addition n’est pas salée: 20 bos par personne (2 euros 50) pour 3 h de bus.Il pleut à Sucré et l’hostal que nous avions réservé nous dit qu’il n’a plus de chambre. Il nous en trouve une dans l’hostal Wasa Masi, moisi, c.est l’odeur de notre chambre… On se balade un peu sous la pluie, un tour au marché et  repas au Condor Café, falafels ...Pas évident de marcher sur le trottoir, les maisons ont des sortes de gargouilles qui se déversent au milieu du trottoir. Du coup, il faut raser les murs.

Dimanche 5 août

Changement d’hostal, nous optons pour la Casa de huespedes Isabella. 9.2 sur Booking, 16 euros la nuit. Il n’y a pas photo, c’est nickel! Belle Terrasse et patio fleuri. Seul point noir les douches de l’étage sont froides les deux du rez de chaussée sont à bonne température.
Après avoir déposé les sacs, nous prenons un micro pour Tarabucco et son marché célèbre. En mobtant en altitude nous trouvons de la neige . Des familles font des bonhommes. jouent. C’est la première fois qu’ils voient la neige et pourtant on est à 3500m!
Le marché est un enchantement, beaucoup de  personnes portent un costume traditionnel. En particulier, pour les hommes, une sorte de casque en cuir, un poncho, un pantalon blanc ¾. Aux pieds, ils ont souvent des sandales en pneus recyclés. Certains ont presque la même tenue que la statue de la place qui représente un Quechua dévorant le cœur d’un soldat espagnol, commémoration d’une bataille de 1816…  On photographie les gens discrètement et on fait le  plein de pulls en alpaga. Les vendeurs n’accordent que de petites ristournes..  A midi, repas dans un petit restaurant où pour 35 Bos, nous avons un excellent repas.De retour à Sucré, nous revenons à pied par des quartiers plutôt huppés. Repas chez Florin le soir, hamburger végétarien.








Lundi 6 août

Nous déambulons dans Sucré, en commençant par le mirador  ou est installé une fête foraine avec des dizaines de baby-foots décorés à la main, des   manèges en métal peints et construits artisanalement. Par contre, tous les musées sont fermés, pour cause de fête nationale. Nous déjeunons sous les parasols en paille du café qui domine la ville. La descente nous ramène au centre, par des rues pavées cernées de coquettes maisons blanches. Impression d’Andalousie, Séville. De beaux hôtels particuliers expliquent le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO. La place Bolivar est particulièrement plaisante, toute arborée, avec même un bon marchand de glace. Le cimetière mérite aussi une visite. Couvert de grands arbres, avec des mausolées et des barre de petits caveaux sur 4 étages, ce qui implique de faire appel aux services d’une fillette à l’échelle pour accéder aux niveaux supérieurs.
En sortant, nous entendons les prières lancinantes de réciteurs professionnels, assis sur un banc en compagnie de la famille. On les reconnaît à leur grande croix autour du cou. Pour finir, le parc d’attraction des petits , avec des mammouths toboggans, des dinosaures balançoire, et à proximité, une mini tour Eiffel mirador. Une ville paisible où il fait bon flâner et sans doute vivre!
Repas le soir chez Florin où on patiente 1h30 avant d’être servis!









































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