Mardi 7 août
4 jours dr randonnée dans les villages Jalq’a.
Nous prenons un taxi (1 euro 50) pour l’arrêt de bus vers
Chataquila, petit sanctuaire à 25 km de Sucré. Nous avons droit à un ticket
Pasilla, le bus étant plein. Nous sommes une bonne vingtaine debout dans un bus
de 37 places assises. Le métro aux heures de pointe. C’est avec soulagement que
nous en descendons pour suivre notre gps de smartphone (Maps.me). Après une
première erreur, nous trouvons le chemin dallė qui conduit aux sites de
peintures rupestres de Pumamachay et Incamachay.
Une petite couche de neige recouvre le sentier dans les
zones à l’ombre.
On se perd un peu, mais le sentier, bien tracé, est facile à retrouver. Des panneaux en
pierre donnent des explications . Pour atteindre la grotte de Pumamachay, il
faut descendre dans une petite gorge par des marches creusées dans le rocher.
De belles aiguilles de pierre creusées par l’érosion annoncent l’entrée de la
petite anfractuosité. Une grille peut fermer celle-ci. Quelques dessins noirs
ornent la paroi., Ils ont 1500 ans. Ce sont principalement des spirales et
motifs géométriques. Plus loin, le site d’Incamachay datant de 2500 ans, est un
abri sous roche imposant, décoré de dessins anthropomorphes et zoomorphes de
différentes couleurs.
Un guide reçoit notre obole (15 bos par personne). Il nous
confirme la possibilité de rejoindre Chaunaca par une boucle, sans revenir sur
nos pas. Notre gps n’a pas ce tracé, mais le sentier continue, en parfait état
et nous amène à un groupe de chaumières.
Là, nous hésitons… Des pistes récentes
non indiquées sur le gps nous font douter…
Dans le doute, on choisit la piste qui descend avant de
suivre un peu plus tard un torrent qui doit nous amener à Chaunaca, notre
étape. Pour finir, on coupe en hors piste afin de rejoindre des fermes et le
fameux rio que l’on passe gué avant d’apercevoir une passerelle…
Nous retrouvons une piste indiquée par le gps. Après 5h30 de
marche, nous entrons dans le hameau, doté d’une très belle halle de sport. A
côté de l’église, a été construit un gite d’étape pour touristes.
Malheureusement , pas de clé. La responsable va venir, appelée par cellular… finalement
non… Une dame nous propose une chambre mais préférons monter notre tente à côté
du gîte. Nous entendons parler Quechua pour la première fois. Les sonorités
n’ont rien à voir avec l’Espagnol … Pas évident de communiquer! Dans le noir,
je me
mets en quête de la
boutique du village, un passant me dit ‘première à gauche’, j’y vais et tombe
sur une famille qui regarde la télé, chacun assis sur son lit. Le plus âgé des
enfants me conduit chez la voisine qui m’ouvre son cellier-market. Il n’y a que
du liquide,et des gâteaux… Elle ne veut pas me vendre d’eau car elle est périmée de 2 mois. Je
repars avec du Fanta et une canette de bière.
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